Le détendeur fait partie des équipements indispensables de plongée. Lors de son achat, on nous explique que ces produits sont incassables et peuvent durer une vie entière. Quand est-il vraiment et comment les protéger ?
Des normes européennes de fabrication EN250 encadrent la résistance et la fiabilité de ces équipements et permettent ainsi de garantir leur usage sur une longue durée. Toutefois, durant son utilisation, le détendeur est mis en contact avec de nombreux éléments externes qui auront un impact, à court et à long termes, sur son fonctionnement : sel, eau, huile, sable, rouille…
Fixer son détendeur sur la bouteille
Avant de fixer votre premier étage, vérifiez que le robinet du bloc de plongée est bien propre et sans eau. En effet, une fois connecté, l’air sous pression risque d’envoyer directement à l’intérieur de votre détendeur, des petites gouttes d’eau ou des salissures. Une fois fixé, ouvrez gentiment le robinet d’air afin d’éviter d’envoyer une montée en pression trop brutale qui risque à terme d’endommager le clapet du premier étage.

A là fin d’une plongée
A la fin de votre immersion, vient le moment d’enlever l’eau sur le capuchon reliant le premier étage à la bouteille, en soufflant dessus ou en utilisant la pression restante dans le bloc en prenant soin de bien coller le capuchon pour éviter de casser les oreilles de tous les autres plongeurs.
Nettoyage du matériel
Après chaque utilisation, le détendeur de plongée doit être nettoyé à l’eau douce. Avant d’immerger le tout, vérifiez bien que le capuchon du premier étage est en place. De plus, il ne faut jamais purger le détendeur alors que celui-ci se trouve immergé dans l’eau. Vous risquez tout simplement de l’inonder et de noyer votre matériel. Une fois propre, assurez-vous qu’il n’y a pas d’excédent d’eau restant dans le second étage et mettez-le à sécher.

Révision du détendeur
Les magasins de plongée ou les fabricants recommandent d’apporter votre détendeur pour révision chaque année afin d’éviter des problèmes. En tant que professionnel de la plongée et effectuant près de 400 plongées annuelles, je donne mon détendeur à réviser tous les deux ans. En l’entretenant bien de manière permanente, je trouve ce délai bien suffisant comme la plupart de mes collègues.