Même si l’alcool a toujours eu la réputation de nous rendre joyeux, il peut, cependant, comporter certains risques si nous en consommons avant ou après une plongée en eau profonde même si l’on en boit avec modération. Alors prudence ! On vous explique tout dans cet article. A votre santé !
Les effets de l’alcool en plongée :
Que vous soyez un grand consommateur d’alcool ou non, Il faut savoir qu’une consommation importante entraîne obligatoirement des effets sédatifs. La fatigue s’installe et plusieurs effets commencent à se manifester progressivement. Ils se traduisent notamment par un rétrécissement du champ visuel, une diminution des réflexes ou une surestimation des capacités. Cela peut donc être particulièrement dangereux lorsque l’on effectue une plongée (ou lorsqu’on conduit).
En plongée sous- marine, nous sommes soumis à une pression de l’azote causée par la descente progressive dans les profondeurs. Cet azote a également un effet de sédation que l’on appelle plus communément “l’ivresse des profondeurs”.
On assimile souvent cet état au fait que tous les 15 mètres de descente vers les profondeurs ( ou à peu près) , le plongeur sera soumis au même effet que produit un verre de Martini. Ainsi, si le plongeur a consommé de l’alcool avant la plongée et qu’il descend à 30 mètres, il sera alors soumis à l’effet de 3 consommations. Il augmente donc l’effet de narcose et s’expose ainsi à un risque d’accident beaucoup plus important.
Maladie de décompression et hypothermie
Consommer de l’alcool est également dangereux pour les plongeurs car il peut causer de la déshydratation et celle-ci est considérée comme l’un des facteurs de risque importants pour la maladie de décompression.
De plus, consommer de l’alcool dans les heures qui suivent une plongée, peut aussi entraîner des symptômes comme des vertiges, des étourdissements ou des difficultés de coordination. Ces symptômes peuvent, toutefois, être engendrés par une maladie de décompression. Cela peut, d’ailleurs, induire en erreur car le plongeur pourra penser que ces symptômes sont uniquement liés à l’alcool qu’il a consommé et ne songera peut être même pas à la possibilité d’une maladie de décompression.
Si c’est le cas, le plongeur risque alors de retarder le moment de la consultation et du traitement de la maladie de décompression. L’alcool peut aussi masquer des douleurs qui doivent être attribuées à cette maladie .Ce n’est pas, par ailleurs, une bonne idée que de consommer de l’alcool avant ou peu de temps après une plongée en eau froide. En effet, les risques d’hypothermie sont également à envisager car l’alcool peut dilater les petits vaisseaux sanguins qui produisent de la chaleur.
Les précautions
De manière générale, il faut éviter de consommer de l’alcool pendant vos excursions lorsque se projettent des plongées. Si la tentation est trop forte, limitez vous strictement à moins de 2 consommations par
jour . Il est très important de vous hydrater régulièrement avec des boissons non-alcoolisées et assurez-vous d’avoir une bonne nuit de sommeil avant vos plongées.
Demandez-vous toujours si vous êtes dans de bonnes conditions physiques et mentales pour effectuer les plongées que vous avez prévues ! De cette manière, vous préviendrez les risques et plongerez en toute sécurité !
Vous pouvez également consulter : “4 erreurs communes que chaque plongeur se doit d’éviter” !