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Epave
Conditions de plongée
Quand venir plonger
Le 7 mai 1944, sur la base aérienne d’Avignon, la sirène retentit. Le pilote allemand Hans Fahrenberger décolle dans la précipitation, omettant de sangler son parachute. Il prend de l’altitude, suit le Rhône et atteint la méditerranée. Soudain, il aperçoit son objectif, une escadrille de bombardiers américains, escortée par des chasseurs P38 lightning. Hans grimpe au-dessus de la formation, puis il pique et l’attaque seul. Les bombardiers réagissent les premiers et le mitraille, il se dérobe en prenant de l’altitude. Malheureusement, son moteur montre des signes de faiblesse, il a probablement été touché. Il parvient à manœuvrer et se dissimule dans la brume. Par chance aucun chasseur ne le poursuit. Il envoie par radio un signal de détresse. Apercevant l’île du Planier, il tente de s’en approcher tout en perdant de l’altitude. L’amerrissage s’annonce difficile car le mistral souffle et la mer est formée. L’avion percute brutalement la surface de l’eau et plonge directement. Hans, n’arrivant pas à se désangler, est sauvé par son parachute, qui en se déployant à emprisonné de l’air. Engoncé dans ses vêtements gorgés d’eau, il parvient à gagner le rivage. Repéré par un avion de son escadrille, il sera recueilli par une vedette allemande.
Plongée sur épave à Marseille
Encore une belle plongée à Marseille ! L’épave repose à l’envers sur le sable par 45 mètres de profondeur. La visibilité étant très bonne, vous la trouverez aisément. Le fuselage s’est brisé en deux, juste derrière les ailes, probablement lorsque le pilote a cabré son appareil pour amerrir. Le train d’atterrissage est sorti, l’une des roues a été récupérée. Ce train trop étroit était le défaut de ce chasseur aérien : sur des terrains bosselés, il couta la vie à de nombreux pilotes inexpérimentés. La queue, qui était à l’envers a été retournée par les plongeurs. Elle n’est plus alignée avec les restes de l’avion et la roulette a disparu. Au cours des années, l’empannage a été détérioré par les ancres et les filets. La partie centrale de l’avion est ouverte, on distingue à l’intérieur des câbles et des tubulures. L’hélice tripale n’a plus d capot, l’une de ses pales est ensablée et les deux autres ont été démontées par des collectionneurs…. On trouve parfois un congre logeant à l’intérieur du tube du canon de 20 mm , qui tirait au travers du moyeu. Le carter qui a disparu permet d’observer les culbuteurs du moteur de 12 cylindres en V inversés. Les pipes d’échappement sont toujours en place. L’épave est entourée d’un nuage de castagnoles. Malgré sa petite taille, l’épave de l’avion est colonisée par la faune aquatique.