Les parasites ont colonisé toutes les mers du globe et survivent aux dépens d’un hôte qui n’a d’autre choix que de les accepter. Attention tout ce qui suit, est cauchemardesque.
Lamproie
Suceur de sang
Ce poisson étrange est considéré comme l’un des vertébrés les plus anciens sur terre. Grâce à des dents incurvées vers l’intérieur, les lamproies s’accrochent à la peau d’un poisson puis percent un trou pour aspirer ensuite le sang s’écoulant de la blessure. On trouve certaines espèces de ces poissons encore plus voraces pouvant ainsi s’enfoncer dans les ouïes de leurs hôtes.
Candiru
Suceur de sang
Le candiru est un poisson bien connu dans le fleuve amazone. En effet, certains habitants de cette zone géographique ont fait un jour la malencontreuse expérience d’uriner dans l’eau. Et c’est ainsi que ce poisson, dont les sens sont particulièrement développés, a suivi le flux de chaleur et s’est installé directement dans l’urètre de l’homme. Hormis ce parasitage quasi accidentel, le candiru a davantage l’habitude de s’engouffrer dans les branchies des poissons pour se nourrir du sang et de la chair de sa victime.
Sangsue
Suceur de sang
Le plus connu de tous les parasites, la sangsue compte plus de 100 espèces marines. On la trouve, dans toutes les eaux du globe accrochée à des poissons, des tortues ou des amphibiens. Les sangsues ont plusieurs caractéristiques assez particulières : elles respirent par les pores de la peau, ont deux cœurs et sont ultra résistantes à la pollution.
Poisson perle argenté
Mangeur d’organes
Le poisson perle a élu domicile dans un endroit peu commun : l’anus et une partie du tube digestif d’un concombre de mer. Ce poisson séjourne et circule librement dans cet endroit abrité des prédateurs. Malheureusement pour leurs hôtes, certains de ces poissons-perle sont des parasites délétères qui finissent par se nourrir des organes internes de ceux qui les ont hébergés.
Cymothoa exigua
Mangeur de langue
Ce pou de mer ne ressemble en rien à celui qui attaque les cheveux de nos bambins. Ce crustacé parasite s’attaque uniquement au vivaneau rose. Après s’être infiltré dans la bouche en passant par les branchies, ce parasite va détourner le flux de sang irriguant la langue à son propre avantage. Par la suite, la langue va finir par s’atrophier et le parasite va remplacer fonctionnellement l’organe manquant. Le poisson sera alors capable d’utiliser le parasite comme une langue normale. Cet exemple est exceptionnel car Il s’agit d’un cas unique de parasitisme menant au remplacement complet et fonctionnel d’un organe.
Sacculina carcini
Le dévoreur de crabe
Il ne fait pas bon être un crabe sous l’océan. En plus des nombreux prédateurs, un parasite crustacé l’a choisi comme cible. Celui-ci infiltre le crabe via les articulations de ses pinces et le dévore peu à peu de l’intérieur. Après un certain temps, une protubérance apparaît au niveau de l’appareil génital du crabe. A ce stade le crabe ne mue plus, ne peut plus réparer ses pinces, ne peut plus se reproduire, et doit s’occuper des œufs du parasite comme s’ils étaient les siens.
Copépode
Suceur de liquides physiologiques
Ce parasite nuit à quasiment tous les groupes d’animaux marins, du plus petit éponge aux plus grands cétacés. Ce parasite a le don de se coller un peu partout sur l’organisme de ses hôtes soit dans les branchies, dans les tissus externes, soit dans les organes voire même dans les yeux. Dans l’exemple qui nous intéresse, ce parasite vient se fixer sur les yeux du requin du Groenland dont il vient pomper les liquides physiologiques au moyen d’une trompe. Le temps passant, le requin devient aveugle. Pour en savoir plus, voir : « Les 7 requins les plus étranges ».
Schistocephalus solidus
Le migrateur
Ce parasite aquatique s’installe chez plusieurs hôtes au cours de son existence. On pourrait dire que c’est un migrateur. Il démarre sa vie dans un œuf, dans le ventre d’un oiseau. Une fois expulsé avec les excréments, ceux-ci sont à leur tour consommés par un escargot. Ce deuxième hôte a l’habitude de se promener dans les marais où il est une proie recherchée du Killi. Une fois avalé, le parasite va infecter son hôte et modifier son comportement pour que celui-ci soit capturé plus facilement, en le faisant remonter à la surface de façon anormale. Un oiseau, passant par-là, avale le malheureux et le cycle repart pour un tour.
Gyrodactylus salaris
L’écorcheur de saumon
Ce minuscule parasite vit principalement sur la peau des poissons d’eau douce sur lequel il vient se fixer grâce à seize crochets tranchants. Pour s’alimenter, le parasite libère une solution qui dissout la peau du poisson, puis il aspire cette soupe composée de mucus et de peau dissoute. A terme, les lésions sur la peau peuvent entraîner des infections secondaires qui ont conduit à la disparition de nombreux poissons. Ce parasite est pris très au sérieux par les autorités.
Ténia
Le ver indésirable
Voici une forme de parasite que l’on connait bien : les vers longs. Le bothriocéphale a une existence particulière. Il naît avec des millions d’autres œufs dans l’intestin grêle d’un gros mammifère. Libéré dans les excréments de l’hôte, celui-ci sera généralement avalé par un crustacé, lui-même avalé à son tour par un plus gros carnassier qui sera enfin consommé par un dernier mammifère qui peut être l’homme. Il est donc préférable de bien cuire la chair de poisson d’eau douce car si le ver a survécu, la phase de ponte peut entrainer des complications sévères telles que l’anémie de Biermer.
Toi aussi tu connais un parasite aussi terrifiant ? Dis-le nous dans les commentaires